[spoiler alert : c’était un samedi]
Je choisis aujourd’hui de partager avec vous l’expérience que j’ai vécue, au bout de 35 ans d’incarnation où rien ne laissait présager quoi que ce soit d’exceptionnel, et où je me suis éveillée presque du jour au lendemain aux potentialités extraordinaires dont mon âme avait décidé de faire l’expérience dans cette vie.
J’ai eu une enfance tout à fait ordinaire, avec son lot d’épreuves (harcèlement scolaire) et de joies, des parents aimants et une vie tranquille dans un petit village franc-comtois calme et paisible, sans pour autant être isolé. Rien dans tout cela ne m’avait préparé à devenir qui je suis aujourd’hui : canal de Lumière, messagère, énergéticienne en contact permanent avec les plans subtils, deux archanges qui me soufflent à l’oreille le meilleur chemin, capable de manipuler les énergies pour restaurer le bien-être de mes patients.
Un vague attrait adolescent pour le mysticisme et quelques expériences paranormales tirées d’un jeu de société où il fallait se concentrer pour essayer de faire passer par la pensée à son partenaire si la carte tenue dans les mains montrait un carré, un rond ou une étoile, résument la totalité de mes contacts avec les autres plans avant mes 35 ans.
Un parcours de réussite scolaire m’emmène jusqu’au doctorat sans que je me pose trop de questions, sûre que la recherche en linguistique est ce que je vais passer ma vie à faire.
À 30 ans, la machine s’enraye.
Et puis à 30 ans, la machine s’enraye. Tous les postes auxquels je candidate me passent sous le nez alors même que je reçois des compliments de la part de ceux qui ne me recrutent pas. Plan B, l’enseignement de l’anglais dans le secondaire. Je réapprends mon métier d’enseignante dans l’urgence, devant réadapter mes manières de transmettre pour passer d’un public jusque là étudiant à des collégiens et des lycéens, et soyons clairs, je n’y trouve pas mon compte. Je passe ma première année à me demander si je vais tenir le choc, voyant mon énergie complètement aspirée par les élèves devant moi qui pompent allègrement dans mes ressources et me redonnent bien peu en retour. Je regarde envieuse mes collègues qui s’épanouissent dans leur métier, et ne comprends pas ce qu’il m’arrive. J’aime transmettre ; j’aime la matière que j’enseigne ; individuellement, les élèves que j’ai devant moi sont des êtres humains dans la grande majorité corrects et respectueux, et pourtant, ça coince. Il faut bien manger et je persévère, tout en cherchant des moyens de pallier ce mal-être, qui bien qu’issu de ma situation professionnelle, colore peu à peu le reste de ma vie.
Je me tourne vers une naturopathe, avec de multiples cordes à son arc thérapeutique, qui m’aide peu à peu à me libérer de ce qui m’étouffe. Le harcèlement scolaire vécu étant petite occupe une place de premier plan dans nos séances : pas étonnant que j’ai autant de mal à retourner « à l’école », même si mon rôle y est tout autre.
Et puis un jour, une douleur à l’épaule se fait récalcitrante. Mon kiné me dit que, peu importe ce qu’il fait lors d’une séance, la tension musculaire est revenue au même point la fois d’après. J’ai déjà pris conscience que mon corps me parle à travers ses maux, et je me tourne vers ma naturopathe qui sait décoder ce qu’il me dit. « Le côté gauche, c’est le féminin, mais on a déjà fait le tour, et je ne crois pas que ce soit lié à votre mère ou à votre sœur. Non, il me semble que c’est lié à votre maison. » Je reste alors un peu perplexe et ne comprends pas le lien. « Les lieux stockent des énergies, poursuit-elle, et si celles-ci témoignent de vécus négatifs, notre corps nous alerte par un symptôme qu’il y a quelque chose qui cloche dans notre environnement. » Je la prends au mot, et prends rendez-vous pour un nettoyage énergétique de ma maison, une bâtisse construite à la moitié du XVIIIe siècle qui a dû voir passer beaucoup d’événements.
C’est un savoir ancestral qui s’est perdu, mais il faudrait que les bases soient connues de tout le monde,
Le jour venu, l’énergéticien nous prévient qu’il nettoie, certes, mais qu’il est là aussi pour nous enseigner comment faire pour garder le lieu propre par la suite. « C’est un savoir ancestral qui s’est perdu, mais il faudrait que les bases soient connues de tout le monde, nous dit-il. » C’était un samedi, et c’est le jour où j’ai découvert l’énergétique. Une évidence : c’est facile, je ressens les énergies avec une facilité déconcertante, ça me parle, j’ai trouvé un nouveau langage. Plus tard, je prends conscience que l’espace d’un instant, j’ai reçu l’image d’un couloir sombre avec une porte lumineuse qui s’ouvrait à l’extrémité, pour me dire : « c’est là, c’est là que tu vas, c’est ton chemin. »
À partir de ce jour, je pratique tous les jours. Je nettoie ma maison des énergies quotidiennes, puis je me forme au nettoyage de l’énergie vitale des êtres vivants, et je pratique avec assiduité avec des résultats déconcertants. Ma fille est insupportable dans un magasin, à tel point que je sors avec elle pendant que son père règle nos achats. Je lui fais un soin en attendant qu’il arrive, et c’est comme si j’avais appuyé sur un interrupteur : je retrouve une petite fille charmante et enjouée. Je souffre de migraines à l’époque. J’en sens une arriver : je nettoie, et la migraine disparaît en 10 minutes, alors qu’habituellement, cela se termine dans le noir, couchée, à dormir si je veux éviter les nausées.
Tous ces résultats m’encouragent et me forcent à me rendre à l’évidence : cela ne relève pas uniquement de l’effet placebo. Les résultats sont visibles sur d’autres personnes que moi, même quand je ne leur ai pas dit que j’avais fait un soin (mes proches ont beaucoup servi de cobayes !). J’ai pourtant du mal à accepter tout ce que ça implique. Régulièrement, je ressens des présences faites d’énergie extrêmement dense, qui sont invisibles à l’œil nu, mais dont émanent des vibrations positives extrêmement fortes. Pour moi qui viens d’un milieu où le raisonnement scientifique prime, l’idée d’Êtres de Lumière qui sont à mes côtés est assez étrange.
Je décide de faire une expérience scientifique, à la hauteur de mes moyens. Je propose à ma sœur, qui habite à 400 km, de l’aider à arrêter de fumer. Nous passons un marché : elle ne fait rien, elle suit ses envies, et si elle n’a pas envie de fumer, elle ne fume pas ; par contre, si elle ressent l’envie d’une cigarette, elle la fume. En quelques soins, elle qui n’avait pas d’énergie à investir dans un sevrage tabagique réduit sa consommation de cigarettes, jusqu’à arrêter complètement. Le marché était à plusieurs niveaux : je ne peux plus faire comme si tout ça n’existait pas, était une manifestation de mon imagination débordante. Si je suis capable de permettre à ma sœur d’arrêter de fumer à 400 km de distance par des soins réalisés dans ma salle de bain, alors tout ce que je ressens, Êtres de Lumière compris, est bien réel.
À partir de ce moment où j’accepte cette nouvelle réalité, ma perception des choses se reconfigure. Je commence à avoir des flashs pendant les soins : des images de scènes qui appartiennent à d’autres époques. Ma fille, lieutenant dans la cavalerie britannique pendant les guerres napoléoniennes, et moi, son officier supérieur : tout y est, les uniformes, la boue du champ de bataille, et pourtant je n’ai jamais été férue de documentaires historiques. Je comprends que les énergies que je nettoie ne sont pas toutes issues de cette vie. Ma fille a 4 ans à l’époque. Elle n’a rien vécu dans cette vie qui puisse s’apparenter métaphoriquement à ce que ces images font résonner.
C’est à la fois une reconfiguration profonde de ma perspective sur l’existence, et un grand soulagement. Si on vit plusieurs vies, la mort n’est qu’un passage vers un autre plan, plus besoin de la craindre. Si je ressens auprès de moi des Êtres de Lumières, dont je comprends que certains sont mes aïeux, alors on peut continuer à veiller sur les siens une fois qu’on est passé de l’autre côté. Cela m’apporte une grande sérénité, mais aussi une nouvelle source de stress. Comment partager tout cela avec mes proches ? Mon père, cartésien au possible ? Mes amis qui, en 6 mois, me voient évoluer d’athée sans vie spirituelle, à convaincue qu’il existe des plans subtils, et une « vie après la mort » ? On en a brûlées pour moins que ça par le passé !
Par les nettoyages énergétiques, on peut changer la manière dont le regard des autres nous touche.
Finalement, la réponse à ces questionnements s’est résolue d’elle-même : on n’est pas heureux quand on masque qui on est vraiment, et on ne peut pas changer le regard des autres sur soi. Cependant, par les nettoyages énergétiques, on peut changer la manière dont le regard des autres nous touche. J’ai donc nettoyé mes peurs, nettoyé mon besoin d’être acceptée par tout le monde, et décidé que puisque j’étais ici pour vivre ma propre expérience, je décidais de la vivre en essayant d’être la plus authentique possible, et de laisser mon âme aux commandes de ma vie. Et c’est à ce jour, sur le plan intérieur, la plus belle expérience qu’il m’ait été donné de vivre.
Il est possible par l’énergétique, de déposer les fardeaux qui nous empêchent de nous élever spirituellement, et tout ce qui empêche notre âme d’être aux commandes. J’encourage celles et ceux qui sentent qu’ils ont des blocages à ce niveau-là, soit à consulter un énergéticien, soit à faire appel à leur guide ou à leur ange gardien pour leur demander de l’aide afin de trouver comment avancer sur cette problématique.
J’ajoute qu’il n’y a pas de coïncidences, et que si cette publication résonne en vous, qu’on vous l’a partagée ou que vous êtes tombés dessus « par hasard », si vous aussi vous aimeriez vivre cet alignement de votre vie mais ne savez pas comment, il ne faut peut-être pas chercher midi à 14h… Vous êtes sur le blog d’une énergéticienne après tout !
Crédit photo : jcomp sur Freepik
Merci Adele,